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Ultreïa ! Plus loin, plus haut... sur les chemins de la sagesse

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02Hiver 2015

\Peregrinus l'étranger\John Bradburne

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John Bradburne
Le vagabond céleste ami des abeilles

Didier RANCE

Gyrovague épris de Dieu et poète mystique prolifique, John Bradburne révèle tout au long de sa vie une fascinante personnalité et une étonnante proximité avec les abeilles et les aigles. Ce pèlerin excentrique, qui se rêvait ermite au fond d’une grotte, se mettra au service des lépreux, jusqu’à leur sacrifier sa vie.

John B 2_RET_sepiaEXTRAIT : « Aérolithe échappé de la Légende dorée tant il est singulier, étrange et attachant, John Randal Bradburne se signale dès son enfance par son excentricité. Turbulent et enjoué, aimable et généreux, colérique et passionné, réfractaire à l’enseignement scolaire bien que doué d’une étonnante mémoire, il préfère s’éterniser à la cime des arbres, à quelque trente mètres de haut, et ses proches décrètent vite qu’il a décidément “l’esprit ailleurs”. (…)

Mais John est avant tout un pèlerin. Marcheur invétéré des chemins creux de son Angleterre natale, il traversera trois fois l’Europe, à pied et en auto-stop, pour se rendre comme pèlerin en Terre Sainte où il espère trouver une grotte pour s’y installer. (…)

Son alliance avec le monde animal s’approfondit : Francesco le choucas, Haggai l’aigle, Hugo le lémur, Simba et Huru les chiens, Garbage et Mbebi les chats, Comte de Ganda et Duc de Chibvuva les coqs, Thérèse et Tierce les busards, et même un crocodile auront été autant d’amis pour lui. Mais c’est sa relation avec les abeilles qui est sans doute la plus étonnante. (…) Cette amitié avec la gent ailée est surtout spirituelle.(…) Les abeilles donnent à John des leçons de vie spirituelle. (…)

En mars 1969, John découvre par hasard la léproserie de Mutemwa (Zimbabwe), qui sera la dernière étape de son pèlerinage. » Voir aussi l’article de Bernard Chevilliat sur « La profondeur spirituelle d’un attachant « fol-en-Christ ».

A découvrir dans ULTREÏA! n°2  

©The John Bardburne Memorial Society

Ecouter ici deux de ses poèmes lus par lui-même : 

Indian Bazar by John Bradburne

Of Joy Incomprehensible by John Bradburne