Mongoliele nouveau destin des enfants des rues
Si les petits mendiants ne sont quasiment plus visibles dans les rues d’Oulan-Bator grâce à la nouvelle politique sociale du gouvernement épaulé par des ONG internationales, toute misère n’a cependant pas disparu. Le réchauffement climatique contribue en effet à chasser les familles de nomades de la steppe vers les bidonvilles de yourtes, en périphérie de la capitale, entraînant son habituel cortège de maux sociaux : chômage, alcoolisme, maltraitance et délinquance. Cependant, la résistance s’organise, en ville comme à la campagne, afin de venir en aide aux enfants pauvres qui furent longtemps les laissés-pour-compte de cet exode massif.
EXTRAIT: « Aujourd’hui, le voyageur, contrairement à ce qu’il aurait pu constater il y a encore une dizaine d’années, ne verra quasiment plus d’enfants mendier dans les rues d’Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie, qui regroupe 1,5 million d’habitants soit la moitié de la population totale du pays. Au début des années quatre-vingt-dix, l’effondrement du bloc communiste et la brutale entrée de la Mongolie dans l’économie de marché ont condamné des milliers d’enfants à errer dans les rues de la capitale ; ceux-ci ont dû alors se débrouiller par leurs propres moyens et vivre d’expédients. (…) Il semblerait donc que ce triste spectacle soit – presque – un mauvais souvenir. Le récent développement économique du pays, responsable d’un écart croissant entre les riches et les pauvres, ne peut expliquer à lui seul cet heureux constat. »
Article à lire en intégralité dans ULTREÏA! #12