Le dieu inconnu
« Un vieil ami philosophe me confiait un jour : “Lorsque l’on cesse de poser son regard sur un être, on le tue.” À quoi j’ajouterais : “Lorsque l’on cesse d’accepter l’autre, on le nie.” Ce qui revient au même. Le choix de vivre, plutôt que de mourir, ensemble implique inévitablement la nécessité de franchir un pont ; celui qui mène à l’acceptation de nos frères et donc, de leurs différences. »