Denis Brihatet l’Inde de 1955
Voir le monde dans un grain de sable
Et le paradis dans une fleur sauvage,
Tenir l’infini dans le creux de la main
Et l’éternité dans une heure.
William Blake
« Bien que fondateurs, ses premiers pas de photographe, au début des années cinquante, sont cependant moins connus. (…) Une rencontre avec Louis Frédéric, spécialiste notoire de l’art indien, va soudain l’entraîner, en 1955, dans un projet au long cours dans le sud de l’Inde. Il doit y photographier les sculptures des temples d’Ajanta, Khajurâho, Amritsar… (…) Michel Tournier, son ami, l’affirme : “Là le temps ne compte pas et chaque geste de chaque homme ressemble à un rituel. Denis Brihat comprit, revenu en France, qu’aucun retour en arrière n’était possible.” Touché par l’émotion indienne, le photographe reconnaît volontiers qu’il “n’est jamais tout à fait revenu de l’Inde”.
(…)
On trouve ici quelques-uns des plus beaux instantanés – parfois inédits – de cette quête interrompue, qui témoignent d’une Inde encore inaltérée… »