Fuir pour mieux se retrouver…  Éprouvé par une année difficile, Sébastien de Courtois a ressenti le besoin d’effectuer une retraite en un lieu qu’il connaît bien : le Tur Abdin, région monastique perchée aux confins de la Turquie et de la Syrie.  Il évoque pour nous ces quelques jours de retour en soi au sein d’un monastère hors du temps. 

EXTRAIT :  » MARDI 15 AVRIL – Istanbul peut devenir une ville étouffante. Je ne le pensais pas avant de venir m’installer dans cette partie du monde. Je n’y voyais que l’exotisme et le rêve, l’abandon au plaisir de réorienter une vie.  Mais le Bosphore n’est plus suffisant, la grande ville m’a consumé. Cela aurait pu être cocasse. Je suis comme l’albatros de Baudelaire qui ne se pose jamais et que l’on aperçoit sur les îlots de la mer de Marmara. Le temps des rêves doit bien s’achever, renaître et devenir autre, caresser l’idée de meilleurs frissons. Un caprice. Aimer comme au premier jour. Il est prévu que je sois à Tur Abdin demain… »

Récit de voyage à Tur Abdin à découvrir dans ULTREÏA ! n°1. Photographies : Ezgi Esma Kürklü

Visionner ici une interview exclusive avec l’auteur :