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11Printemps 2017

\Dans les pas des pèlerins de l'absolu\Le dalaï-lama « océan de sagesse » et artisan de paix

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Le dalaï-lama
"océan de sagesse" et artisan de paix

Laurent DESHAYES

L’enfant qui naît le 6 juillet 1935 dans le village de Taktser est porteur d’une destinée hors du commun. Bientôt reconnu comme la réincarnation du dalaï-lama, chef spirituel et politique du Tibet, Tenzin Gyatso va voir une période de grands troubles s’ouvrir devant lui.
La révolution communiste chinoise, suivie de l’invasion du Tibet (1950) dont la population ne tarde pas à se soulever, son départ en exil (1959) sont autant de bouleversements qui lancent un défi auquel il va lui falloir répondre : maintenir la culture et les traditions tibétaines tout en intégrant la société moderne sans déchoir.

EXTRAIT: « Les conditions de naissance de celui que l’on appelle alors Lhamo Döndrup sont à l’image de ce que fut sa vie, au cours de laquelle religion et politique n’ont cessé de se mêler. Sa famille était liée au monastère de Kumbum, voisin de Taktser et l’un des plus grands du monde tibétain. Il appartenait à la lignée spirituelle Gelugpa, l’une des quatre principales filiations du Tibet, dont le membre le plus important, le dalaï-lama, était aux commandes du pays depuis 1642. Deux réincarnations successives du Taktser Rinpoché, l’un des chefs religieux de Kumbum, avaient été reconnues dans sa famille : un de ses grands-oncles, qui avait joué un rôle majeur dans la restauration du monastère, puis son frère aîné, Jigme Norbu. (…) En février 1940, il était officiellement installé dans le palais  du Potala. Lhamo Döndrup était devenu le 14e dalaï-lama, dont le nom complet est abrégé en Tenzin Gyatso. Une vie nouvelle s’ouvrait devant lui. »

A lire aussi  » Le 14e dalaï-lama met les femmes à l’honneur » par Dominique BUTET. 

« Dès les années soixante-dix, le dalaï-lama avait encouragé les premières communautés de nonnes établies à Dharamsala à étudier la philosophie bouddhiste et ce, malgré les réticences de certains hauts lamas. Vingt ans plus tard, il leur avait permis de pratiquer le débat philosophique (…) il avait également déclaré avoir décidé de leur ouvrir la porte de l’examen de Geshema. L’enjeu de cette décision est de taille puisqu’en tant que docteurs en philosophie, les nonnes seront amenées à enseigner, un rôle qui était jusqu’à présent dévolu aux seuls hommes. »

A retrouver dans ULTREÏA ! #11

© Olivier ADAM