Sur les traces du Père Henri Le Saux
L’errance, physique comme spirituelle, est intrinsèque à la quête du père Henri Le Saux.
Afin d’évoquer son parcours d’une manière vivante, l’auteur a choisi de convoquer quelques souvenirs d’un voyage effectué dans les profondeurs de l’Inde…
EXTRAIT: « Nous quittons Madras sous un beau soleil de décembre 2007. Cap sur Tapovanam et l’ashram de swâmi Gnânânanda, le gourou d’Henri Le Saux. Ce centre religieux est aujourd’hui présidé par swâmi Nityânanda et prospère, à l’évidence, car des bâtiments tout neufs
viennent d’être construits, marqués d’un grand “OM” de couleur orange. Ils ont pour fonction principale l’hébergement des nombreux pèlerins et disciples du swâmi.(…)Henri Le Saux s’embarque en juillet 1948 à Marseille et arrive en Inde le 15 août. Le lendemain, il est à Tiruchchirappalli, où il rencontre, au presbytère de Kullitalai, l’abbé Monchanin. Les convergences de vues entre les deux hommes dépassent toutes les espérances du moine bénédictin. C’est entre eux un véritable “coup de foudre” spirituel. »
Illustrations : Sonia Privat