Le mandala de pierre du Borobudur
Chef-d’oeuvre de l’architecture indonésienne, ce sanctuaire s’accorde parfaitement avec la conception de l’univers dans la cosmologie bouddhiste.
Sa base représente kâmadhâtu, la sphère des désirs ; ses terrasses carrées, rûpadhâtu, la sphère des formes ; ses trois plates-formes circulaires et son grand stupa, arûpadhâtu, la sphère du détachement des formes.
Découverte, sur les pas de l’auteur…
EXTRAIT : « Je m’étais rendu sur l’île de Java pour y découvrir le Borobudur, considéré comme l’un des plus beaux monuments érigés pour le rayonnement et l’enseignement du bouddhisme. Grâce à Paul Mus , je connaissais son importance symbolique et son lien avec de nombreux textes du canon bouddhique, mais n’avais pas cherché à l’admirer par des photographies avant d’être face à lui. Le dessein était de préserver la force de l’étonnement, comme on reçoit parfois dans nos vies des visions inattendues qui laissent ensuite de profondes marques.
Le choc ne fut pas au rendez-vous, mais offrit une autre source d’étonnement. »
©Bruno Morandi