L'écologie spirituelle du monastère de Solan
Désireuses de vivre en synergie avec la terre,les moniales de Solan ont choisi, voilà plus de vingt ans, de subvenir à leurs besoins en développant sur leur domaine un modèle agroécologique. Récit d’une aventure hors du commun portée par une foi inébranlable et de très précieuses rencontres…
EXTRAIT : « Elle commence il y a trente ans environ, quand trois femmes en recherche d’un guide spirituel et d’un lieu de vie monastique viennent frapper à la porte du père Placide Deseille, supérieur du monastère orthodoxe Saint-Antoine-le-Grand, dans le Vercors. (…) Il faut vite trouver un lieu de vie pour cette nouvelle communauté féminine qui ne tarde pas à s’agrandir. En 1985, une maison est mise en vente dans la vallée, à trois kilomètres de celle des Pères. Mais les moniales devenant plus nombreuses que le nombre de cellules disponibles, la communauté doit partir ou bien renoncer à croître. Après d’infructueuses recherches dans diverses régions, le domaine de Solan, au pied des Cévennes, au milieu d’une région viticole, semble l’idéal recherché..(…) Jusque-là, le domaine était cultivé en agriculture conventionnelle : la cave coopérative accueillait le raisin et les abricots partaient vers les grossistes locaux. D’entrée, les sœurs décident de convertir tout le domaine en agriculture biologique, la seule qui paraisse cohérente avec leur vision spirituelle de la création, leur désir de respecter autant les corps que les âmes, en offrant des produits sains et de qualité venus d’une terre bien traitée. »
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© Fabian da Costa