Vivre et sourireà Bantar Gebang
Redonner leur dignité à des familles stigmatisées, leur permettre de s’ouvrir aux autres et de voir peut-être un jour leurs enfants quitter l’enfer de la plus grande décharge à ciel ouvert d’Indonésie, à Jakarta, où séjournent plusieurs milliers d’individus… Tel est le voeu de Resa Boenard, jeune femme de 32 ans qui y est née, à l’initiative du projet Les graines de Bantar Gebang.
EXTRAIT: » « Ce n’est pas parce que nous sommes nés dans les ordures que nous ne valons rien !”
Le visage de Resa Boenard, encadré d’un hijab brun, s’éclaire d’un lumineux sourire. Après avoir été ambassadrice pour l’ONG Because I’m a girl, cette jeune femme de 32 ans a décidé de développer ses propres projets là où elle a vu le jour, au coeur de Bantar Gebang, la plus grande décharge à ciel ouvert d’Asie, à deux heures de Jakarta, la capitale indonésienne qui compte plus de 10 millions d’habitants. (…)
Alors qu’elle se destinait à une carrière de médecin, la jeune Indonésienne a renoncé à l’université devant l’ampleur des initiatives à mener pour aider ces familles victimes d’ostracisme. »
©ALEXANDRE SATTLER