Philosophe, maître soufi, peintre et poète, Frithjof Schuon est l’auteur d’un vaste opus métaphysique inspiré par le Vedânta, la sagesse amérindienne et la Sophia perennis.
Retour sur un parcours singulier profondément marqué par une perpétuelle quête d’essentialité et un véritable “oecuménisme ésotérique”.

EXTRAIT: « En cette nuit du 18 juin 1907, le ciel de Bâle s’est soudainement
obscurci. De lourds nuages glissent dans l’ombre et l’orage gronde sur la ville. Il est très exactement minuit moins cinq lorsqu’un violent éclair frappe
l’hôpital où Margaretha Schuon met au monde son deuxième fils. Secouées, les pendules de la maternité suspendent leur lent décompte mécanique.
Un homme singulier vient de naître. Un homme marqué du signe de l’oiseau tonnerre, l’aigle de feu, symbole de la connaissance.

Tout au long de sa vie, Frithjof Schuon fera exception.

Métaphysicien de génie, mystique et guide spirituel hors normes, peintre, poète et vrai “fidèle d’amour”, insensible aux modes et étranger à son époque, il déroute à tout le moins l’analyse ordinaire.
D’une souveraine liberté, son oeuvre écrite, qui ne compte pas moins de vingt six ouvrages, détonne dans le paysage intellectuel. Par sa rigueur, sa diversité, son efficacité didactique et son amour affiché du beau et du sacré, elle renouvelle l’approche de la spiritualité et de la métaphysique en mettant en exergue tout à la fois l’“unité transcendante des religions”, le nécessaire “oecuménisme ésotérique” et l’exercice de la prière quintessentielle et des vertus. Bien qu’encore largement méconnue, elle est ainsi devenue une
incontournable référence. »

A retrouver dans Ultreïa ! n°07 

© Roland Michaud