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Ultreïa ! Plus loin, plus haut... sur les chemins de la sagesse

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08Eté 2016

\Aux quatre angles du monde\La cité interdite

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La cité interdite
sous le signe du yin-yang

Cyrille J.-D. JAVARY

Célébration d’une organisation symbolique, la Cité interdite de Pékin était destinée à rappeler aux Chinois la force fondatrice de leurs principes. Contrairement au château de Versailles, édifié pour glorifier une monarchie à travers son roi, ce palais impérial était donc avant tout un projet philosophique.
Nous vous proposons une (re)découverte éclairée de ce chef-d’oeuvre d’urbanisme symbolique…

Chine, Pékin (Beijing), Cité Interdite, classée Patrimoine Mondial de l'UNESCO, Pavillon de l'Harmonie Supreme

EXTRAIT : « En décidant, en 1404, de transférer sa capitale de Nankin à Pékin, l’empereur Yong Le, de la dynastie des Ming, poursuit un triple objectif. Le premier est militaire : être au plus près des steppes où rôdent les Mongols afin de pouvoir intervenir immédiatement s’il leur venait l’idée d’envahir à nouveau les terres chinoises, comme ils l’avaient fait en 1271. Le second est symbolique : faire disparaître toute trace, visible et invisible, de cette cité que Gengis Khan avait conquise dès 1215, la rebaptisant Khanbalik ( la “cité du Khan” en mongol ), et d’où son petit-fils Kubilaï Khan avait étendu sur toute la Chine la dynastie mongole des Yuan. C’était une cité somptueuse, un chef-d’oeuvre d’urbanisme horizontal dont les hutong de l’actuel Pékin portent toujours témoignage. »

A retrouver dans Ultreïa ! #08

©Bruno Morandi