Black ElkLa Grande Vision d'un prophète sioux
Afin de perpétuer l’esprit et la sagesse des Indiens des Plaines, et de satisfaire ainsi à la mission qui lui fut attribuée lors de sa Grande Vision, Black Elk, l’un des derniers grands hommes-médecine lakota, choisira de confier le récit de son histoire et de dévoiler les traditions de son peuple afin qu’elles soient transmises aux générations futures.
Une invitation, pour chacun de nous, à faire “refleurir l’Arbre sacré” en s’inspirant de son universel message de paix.
EXTRAIT: (…) « Au mois d’août 1930, l’écrivain et poète John G. Neihardt (1881-1973), fasciné par la saga des peuples indiens, se rend avec son fils dans la réserve des Sioux lakotas de Pine Ridge (Dakota du Sud). Il est alors un auteur respecté et souhaite rencontrer un vieux chaman, parent du célèbre chef Crazy Horse, qui est, lui a-t-on dit, l’un des derniers survivants de la bataille de Little Big Horn qui a vu, durant l’été 1876, la fin tragique du général Custer. Neihardt souhaite l’interroger sur la Ghost Dance(la Danse des Esprits) dont il veut parler dans son œuvre épique, A cycle of the West. On lui a assuré que cet homme avait joué un rôle éminent dans le mouvement messianique qui a préludé au massacre définitif de Wounded Knee (décembre 1890). Il sait qu’il vit à l’écart dans les collines dénudées, qu’il est à demi aveugle et s’appelle Héhaka Sapa. Les chrétiens le dénomment Nicholas Black Elk (Wapiti Noir). Il a 67 ans. (…) Sa vision préfigure son statut de prophète-guérisseur. Il n’en dira rien à ses proches et vivra longtemps dans la peur de la foudre en craignant d’offenser ceux qui l’avaient mandaté. (…) Black elk rappelle que son histoire ne vaut que parce qu’elle s’inscrit dans “cette vie que nous partageons avec les animaux et avec toutes les choses vertes car tous les êtres sont les enfants d’une seule mère, et leur père est un seul esprit”. »