Charles Hervé-Gruyer a navigué aux quatre coins de la planète pendant plus de vingt ans, à la rencontre des peuples premiers, avant de jeter l’ancre pour créer, avec son épouse Perrine, une ferme exemplaire vouée à la permaculture. Retour sur un singulier parcours.

« Je suis né à Paris et j’ai réalisé en grandissant que j’avais un amour infini pour la nature. Durant toute mon enfance et mon adolescence, j’ai eu l’impression d’être en prison dans cette ville et je sentais bien que ça ne collait pas… Mais j’allais en vacances en Normandie, dans la propriété de mon grand-père. Il y avait un grand écart entre Paris, où je vivais en apnée, et la Normandie, où j’avais l’impression  d’être un poisson que l’on remettait à l’eau. La relation homme-nature était donc plutôt vécue comme un manque ou un désir. Quand j’ai eu 21 ans, j’ai acquis mon premier bateau et j’ai commencé à naviguer et à connaître une vraie immersion dans la nature… surtout lorsque j’ai embarqué pour plusieurs semaines. (…) Les quinze années suivantes, une série de voyages nous a conduits tout autour du monde… avec des enfants. (…)Je pressentais bien que les peuples premiers avaient beaucoup à nous apprendre sur la nature. »

Après avoir navigué plus de vingt ans, vous avez souhaité créer ici, au Bec Hellouin, une ferme conviviale – un “lieu magnifique et rare” selon François Léger, qui a écrit la postface de Permaculture – un vrai jardin de sagesse… expérimental !

Long entretien illustré à découvrir dans ULTREÏA ! n°2 

© C Thiriet ; Ultreïa !; Illustration C Hervé-Gruyer

Rencontre avec Charles Hervé-Gruyer dans sa ferme du Bec Hellouin en images (voir la vidéo ci-dessous)