La douceur birmanede Christophe Boisvieux
Christophe Boisvieux a découvert la Birmanie il y a plus de vingt ans. Il s’est engouffré par la brèche alors entrouverte par le nouveau régime dans ce pays secret, resté à l’écart de la marche du monde.
Ce fut la révélation, la rencontre de la douceur, étonnant paradoxe dans un pays en proie à une dictature impitoyable.
Imprégné de culture bouddhiste, il n’a eu de cesse d’y retourner, heureux de recueillir, dans un autre
rapport au temps, la précieuse leçon de sérénité que distillent ici hommes, sanctuaires et paysages.
Portfolio à découvrir dans ULTREÏA ! n°04
Visionner ici une interview exclusive avec ce photographe voyageur :
Toute la Birmanie n’est pas revêtue de douceur…
La minorité musulmane des Rohingyas, au nord de l’Arakan, subit en effet des agressions de tous ordres depuis des décennies. Maltraitance, discrimination, viols et tortures poussent les populations à l’exode vers les pays voisins.
Réputée pacifiste, la majorité bouddhiste n’est malheureusement pas en reste et plusieurs de ses leaders, qu’ils soient moines ou hommes politiques, portent un violent discours très discriminant et contraire aux principes même
du bouddhisme.