Souvent qualifié de surhumain avec ses dizaines de milliers de kilomètres à parcourir, son régime végétarien et ses heures de sommeil drastiquement réduites, le Kaïhôgyô, pèlerinage-exploit, est si difficile physiquement qu’il n’en finit pas d’étonner.
C’est en tant qu’interprète auprès d’un reporter suisse que Clara Goehrs a commencé à s’intéresser à ce périple nippon hors du commun…

Extrait : «  L’ascète est tout de blanc vêtu. Il porte un kimono de coton à longues manches tombantes, un pantalon large resserré aux genoux, des guêtres blanches, des sandales de paille, un chapelet, un bâton de marche, et un étrange couvre-chef tressé dont la forme symbolise une feuille de lotus prête à se déplier.

Comme tous les moines de l’école Tendai, il a fait sien le voeu de devenir  quelqu’un qui “éclaire son coin de terre”. Pour cela, il va consacrer sept ans de sa vie à accomplir mille jours de pèlerinage, à l’issue desquels il recevra officiellement le nom d’Ajari. »

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Photos : Teruaki Masaki