ArunâchalaLa montagne rouge
Du journal de voyage de Keyserling au Pèlerinage aux sources de Lanza del Vasto (1943), le voyage spirituel en Inde est devenu un topos de la culture occidentale.
Mais l’Inde elle-même a ses pèlerinages aux sources, telle la circumambulation autour d’Arunâchala, le grand lingam de feu du pays tamoul…
EXTRAIT : « En janvier 1931, Paul Brunton, un journaliste britannique voyageant dans le sud de l’Inde, s’arrêtait dans une ville abritant un important sanctuaire, au sud de Chennai (Madras) et à l’ouest de Pondichéry. Là, il rencontrait Ramana Maharshi (1879-1950), un grand maître spirituel qui avait atteint la moksha (la délivrance) sur les flancs du petit mont dominant le temple. Son livre, A Search in secret India(1934), allait rencontrer un succès mondial. Dès lors, nombreux seront les Occidentaux aimantés par Arunâchala. Arthur Osborne et Henri Le Saux sont certainement les plus célèbres. Les hindous, eux, se pressaient déjà depuis des siècles dans le grand temple de Tiruvannamalai (nom tamoul signifiant “saint mont”) et sur les flancs de la petite montagne (800 mètres d’altitude) qui le domine, désignée de son nom sanskrit Arunâchala, c’est-à dire “montagne (a-cala : immobile) couleur d’aurore (aruna)”. »
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